Les activités humaines et l'effet de serre
L'élévation des températures moyennes à l'échelle de la planète est attribuable à l'intensification de l'effet de serre.
Près du tiers de l'énergie thermique du soleil qui pénètre dans l'atmosphère de la Terre est réfléchie dans l'espace. Une partie du reste de cette énergie est captée par l'atmosphère, mais la plupart est absorbée par la surface de la Terre. À mesure qu'elle se réchauffe, la Terre émet à son tour de l'énergie thermique.
Une partie de cette énergie s'échappe dans l'espace, mais étant donné que la chaleur est émise en ondes plus longues (radiation infrarouge), une partie est absorbée et réémise par les nuages et les gaz à effet de serre, comme la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux. Ce phénomène est un effet de serre naturel, et il est essentiel pour assurer la vie telle qu'on la connaît.
Sans l'isolation naturelle que procurent ces gaz à effet de serre, la température moyenne à la surface de la Terre serait de -18°C, au lieu de la moyenne actuelle qui est d'environ 15°C, une différence de 33°C.
Les gaz à effet de serre ne représentent que 1% de tous les gaz dans l'atmosphère. Bien que les concentrations de ces gaz dans l'atmosphère soient si faibles, il est possible que les émissions produites par les humains aient une incidence marquée sur les températures de la surface terrestre.
Les gaz à effet de serre sont essentiels à la vie sur la planète, mais il est possible qu'une trop grande quantité de ces gaz puisse être nuisible. En raison de la hausse de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, l'effet de serre naturel emprisonne davantage de chaleur.
Nous savons tous que les gaz à effet de serre se produisent naturellement, mais une plus grande quantité de ces gaz est produite lorsque des combustibles fossiles – comme la houille, le mazout et le gaz naturel – sont brûlés. Depuis la révolution industrielle, on utilise des quantités de plus en plus grandes de combustibles fossiles – pour alimenter les industries, produire de l'électricité, chauffer et climatiser les maisons, et conduire les véhicules.
D'autres activités humaines, notamment le déboisement des forêts pour l'agriculture et l'aménagement urbain ainsi que les méthodes d'élimination des déchets, comme les sites d'enfouissement, peuvent entraîner une hausse de la concentration des gaz à effet de serre.
Depuis les années 1850, on a enregistré une hausse de plus de 30% de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Depuis l'ère préindustrielle, on a constaté un accroissement de plus de 150% de la concentration de méthane dans l'atmosphère, et de 17% de la concentration d'oxydes nitreux.