Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le recyclage : Payez selon ce que vous jetez !

    Aujourd'hui, trouver des solutions à la gestion des déchets des ménages en France fait l'objet de nombreux brainstorming, d'études sur le terrain, en laboratoire,  réunissant tout une flopée de "spécialistes" qui s'entendent tous à dire qu'il est nécessaire de trouver des solutions, blablabla et blablabla...

    Mais tous ces blablabla ne servent qu'à cacher l'arbre au milieu de la forêt. Car recycler coûte cher - construction de centres de recyclage, coût des campagnes publicitaires - , pollue - fumées et toxiques dégagés dans l'atmosphère - et finalement ne règle pas une partie du problème. Le sur-emballage, en voilà un vrai problème... Même si une récente étude pilotée par l'ADEME, Adelphe et Eco-Emballages démontre qu'après une hausse significative du gisement des emballages ménagers entre 1994 et 1997 (+ 250.000 tonnes), le mouvement s'est infléchi à partir de 1997. La substitution de matériaux a également joué, avec une hausse importante des emballages en plastique qui est le seul matériau dont le tonnage a continué à progresser. (C'est aussi le plus polluant...)

    Il serait peut-être plus judicieux que nos chers politiciens endimanchés qui s'en vont courir le salon de l'agriculture à coups de campagnes politico-médiatiques, fassent appliquer la directive 94/62/CE (voir ci-dessous), en taxant les responsables de la mise sur le marché de produits sur-emballés, ce qui réduiraient les coûts - à faire payer au contribuable -, de ces "études".

    Néanmoins, il est indispensable que nous prenions tous en compte la nécessité d'agir en "pollueurs éco-responsables", tous les déchets n'étant pas imputables au sur-emballage.

     

    "La directive 94/62/CE du 20 décembre 1994 relative aux emballages et aux déchets d’emballages a pour objectif principal d’assurer, entre autres :

    Un niveau élevé de prévention et de valorisation des déchets d’emballage. Cette directive définit les exigences essentielles auxquelles tout emballage doit satisfaire pour être mis sur le marché, notamment : réduction à la source au minimum nécessaire du poids et du volume de l’emballage…

    Source : Ademe"