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  • Les changements climatiques et notre planète

     

    L'on prévoit que les changements climatiques procureront certains avantages à l'échelle planétaire – par exemple, de plus grandes précipitations pourraient accroître la sécurité alimentaire dans certaines régions, et des saisons de croissance plus longues pourraient favoriser la productivité agricole dans d'autres. On estime toutefois que leurs répercussions nettes seront négatives.

     

    Les pénuries d'eau touchent déjà le tiers de la population mondiale, soit près de deux milliards d'habitants, et on s'attend à ce que ce nombre croisse de façon marquée à mesure que la population augmentera à l'échelle de la planète. Les changements climatiques pourraient accentuer les contraintes d'approvisionnement en eau douce. Les endroits où le risque de sécheresse est grand pourraient recevoir encore moins de précipitations, et les glaciers et les calottes de neige des montagnes qui alimentent les rivières et les ruisseaux dans de nombreuses régions du monde diminuent déjà. En Afrique, par exemple, plus de 80% du champ de glace qui couvrait le mont Kilimanjaro a fondu depuis 1912.

     

    Dans les régions où les récoltes posent déjà des défis, il deviendra encore plus difficile de nourrir la population croissante avec un approvisionnement en eau restreint. Ceci pourrait entraîner l'émigration de millions de « réfugiés du climat ».

     

    Etant donné que l'eau prend de l'expansion lorsqu'elle se réchauffe, et à mesure qu'une plus grande quantité des glaces de l'Arctique et de l'Antarctique fond, les niveaux de la mer pourraient augmenter de près de 88 centimètres d'ici la fin du siècle.
    L'adaptation à ce changement comportera d'importants coûts économiques, et des millions de personnes seront touchées à mesure que les terres côtières et les îles seront érodées et même submergées par la montée des océans.

    On prévoit que certains phénomènes météorologiques exceptionnels – notamment la canicule qui aurait causé la mort de plus de 15.000 personnes en Europe au cours de l'été de 2003 – se produiront plus fréquemment.

     

    A mesure que les températures à la surface de la Terre augmenteront, les insectes tropicaux et subtropicaux vecteurs de maladies graves, telles que la malaria et la fièvre dengue, pourraient se propager à mesure que leur habitat s'étend, mettant ainsi un plus grand nombre de personnes à risque. Les répercussions se feraient davantage sentir dans les pays qui n'ont pas en place de système de santé publique bien adapté pour faire face à de telles éclosions de maladie.